Mulhouse a rempli le contrat face aux Sables Vendéens

Mulhouse Basket Agglomération retourne en finale, trois ans après avoir gouté aux liesses d'un match en or pour l'accession à la Pro B. Retour sur une soirée magnifique dans une salle comble !
Le basket champagne des fois ne sert à rien. Ce vendredi 6 juin 2025 a plongé les 3600 spectacteurs du Palais des Sports, 81 ans en arrière. Un débarquement s'est propagé. Une bataille pleine de 40 minutes fut menée par le MBA et les Sables Vendéens. L'enjeu était de taille. Tous les acteurs ont contribué de près ou de loin au résultat final. Car oui François Sense le rappelait à notre micro "il y avait la place pour inverser la donne. Tous ces petits détails ont mis les Sables hors course à 90 secondes de la fin... Oui Gassama qui loupe des lancers tout comme Lessort ... La ferveur de Mulhouse a répondu présente soulignait Frank Kuhn à notre micro et celui de l'Alsace dès le coup de sifflet assis devant le clapping géant...
Bref, la pièce aurait pu basculer de l'autre côté sur la série, mais Mulhouse semblait plus complet et plus déterminé, même si les Sables n'ont pas à démériter loin de là !
D'entrée, les locaux mettaient le pied à l'étrier. Fabio Milanese se positionnait sur la ligne et lançait le compteur des siens. Il fallut attendre de longues minutes pour voir les Vendéens dire stop à une spirale négative (perte de balles, échecs de loin).
Louis Prolhac et Thomas Klein rapprochaient les Sables (8-5). L' entrée de Gneze et le retour d'Ilic offraient les solutions pour les rouges de faire le break (10-7). Pourtant, ce sont bien les hommes de François Sence qui renversaient la vapeur (13-14), jusqu'à ce que Patrick Samoura fasse lever la salle au buzzer. Chaque erreur se payait cher. Mulhouse oscillait par la suite entre excellent et moins bon.
Frank Kuhn exprimait son sourire, oui l'américain Trevon Faulkner paraissait avoir trouver la clé du cadenas (17 points), le bonhomme faisait la pluie dans la défense des joueurs de l'Ouest. Seul Prolhac se muait pour stopper l'hémorragie (32-22). En fin de période, pénalisé par les fautes, (4 fautes en 9 minutes), Christopher Menerlax laissait ses coéquipiers dans le dur. Le dur était omniprésent dans le vestiaire des visiteurs.
Touché mais pas coulé
Crédit Photo : Victor Lecomte (Archive).